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Sword, Juno, et Gold

En partant de Ouistreham à l'embouchure de l'Orne, et en continuant vers l'ouest pendant 35 km sur la D514 jusqu'à Arromanches, on longe les trois plages prises par les Britanniques et les Canadiens. C'est ici que la 2nd Army du Lieutenant Général Sir Miles Dempsey et les Canadiens — en compagnie d'unités de Français, de Polonais, et de troupes du Commonwealth, ainsi que de groupes moins importants venant d'autres pays occupés — commencèrent à accoster dans leurs bateaux Higgins à l'heure H (7h30, soit une heure plus tard que les Américains) du Jour J.

Sword Beach était l'objectif de la 3rd Infantry Division (dont une unité de commandos franco-britanniques sous le Commandant Philippe Kieffer). Alors que la "plage de l'épée" était censée être la plus lourdement défendue et bien que les premiers accrochages furent sanglants, ceux-ci furent brefs, ne durant que quelques minutes seulement, et l'avancée se fit rapidement. (En l'honneur du commandant d'Overlord, les habitants de Colleville-sur-Orne renommeront leur village Colleville-Montgomery.)

Des trois plages orientales du Débarquement, Juno Beach au centre fut la scène des plus violents combats. À Saint-Aubin-sur-Mer, Bernières-sur-Mer, et Courseulles-sur-Mer, la Canadian 1st Army du Lieutenant General H.D.G. Crerar se trouva sous un feu nourri et des bombardements concentrés. Il n'empêche que les Canadiens prirent la "plage de Junon" en moins de 30 minutes et commencèrent leur pénétration de l'arrière-pays normand.

Pendant ce temps, les hommes du 30th Corps, plus sécoués par les obstacles et les mines que par le feu des Allemands du Feldmarschal Erwin Rommel, prirent pied sur Gold Beach à Ver-sur-Mer et en moins d'un quart d'heure commençaient à quitter la "plage de l'or".

En continuant dans la direction de l'ouest, on arrive à Arromanches et Longues-sur-Mer, où l'on peut voir les restes du Mur de l'Atlantique et des ports préfabriqués (Mulberry Harbours)…

Documents

Parmi les livres à lire avant votre voyage ou à emmener avec vous, choisissez Le Jour le Plus Long de Cornelius Ryan, D-Day de Stephen Ambrose, et Six Armées en Normandie de John Keegan. Les amateurs d'histoire (cartes militaires, etc) qui lisent l'anglais pourront s'acheter Normandy 1944 et D-Day 1944 chez l'éditeur Osprey. Parmi les guides de tourisme on retiendra Bataille de Normandie (Gallimard), qui est le guide officiel de l'Espace Historique de la Bataille de Normandie (et qui existe aussi en anglais). Écrit avec l'aide de Normandie Terre-Liberté, il propose huit routes historiques alternatives avec une carte qui montre aussi les cimetières militaires principaux de la région. Les films qu'on pourra voir avant de partir comprennent Le Jour le Plus Long (d'après le livre de Ryan) et Il Faut Sauver le Soldat Ryan de Steven Spielberg (inspiré par le livre d'Ambrose). (Ce dernier film — surtout les 25 premières minutes — donnera une meilleure idée de l'horreur du combat, mais le premier montre mieux qu'aucun autre film d'Hollywood à quel point une guerre n'est pas gagnée — ou perdue — par une poignée de héros, mais se trouve être un vaste effort d'organisation avec une combinaison d'armées, d'unités, et d'individus, à laquelle il faut ajouter une mesure significative de planning, de détermination, et de chance.) Les CDs ou cassettes à amener sur votre voyage comprennent les musiques des films mentionnés, "Le Jour J: Hymn to the Fallen", et n'importe quelle musique de l'époque de la Seconde Guerre Mondiale.

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